jeudi 2 juin 2016

En revenant de Nantes, en revenant de Nantes...

J'ai préparé ma valise, et puis aussi celle des enfants pour leur mercredi chez mamie.
J'ai fait quelques recommandations, mais pas trop...
J'ai fait le plein de calins et PetitF m'a donné des bisous en réserve "pour quand tu seras à Nantes Maman!"
A l'heure où je prends normalement la voiture pour rentrer  à la maison, je suis montée dans le train, accompagnée de 2 collègues pour 3 jours 2 nuits loin de la maison.
Le voyage aller fut épique mais nous finîmes pas arriver, après 3 arrêts en pleine voie, une suspicion d'incendie et une déviation qui nous a fait prendre un drôle de chemin pour rejoindre Nantes...
J'ai lu 2 livres sur le trajet.

La dame de la chambre d'hôte m'a attribué d'autorité la chambre du rez de chaussée qui donnait sur la piscine (couverte)

Mes 2 collègues se sont partagés la suite familiale à l'étage.

Il était 1h du matin, je me suis écroulée sur mon lit.

Réveillée assez tot, j'ai gouté de n'avoir rien d'autre à faire que de plonger dans la piscine (j'avais prévu mon maillot) pour nager une demi heure.
La sensation de bien être et d'éveil tout mélangé à la lassitude des membres qui ont travaillés m'ont réjouie
A 8h30, nous prenions un petit déjeuné bio dans une ambiance feutrée avant de partir pour notre journée de travail.
Journée productive, accueil de nos collègues et partenaire au top, bref, la journée a touché à sa fin et nous avons rejoint le centre de Nantes pour une déambulation tranquille. 
Après avoir exploré le centre ville, nous avons poussé jusqu'à l'ile de Nantes où nous avons aperçu l'éléphant.
Un peu déçus par l'ambiance inexistante (ça doit être très sympa la journée mais en début de soirée c'est un peu triste) et les jambes un peu fatiguées nous avons fait demi tour afin de trouver une petite creperie pour un diner presque régional.

Je n'ai envoyé que 3 SMS pour gérer de loin l'intendance familiale.

Mes collègues m'ont dit plusieurs fois "tu es une vraie mère pour nous", mi amusés, mi soulagés, mi moqueurs, pourtant moi j'avais une formidable impression de liberté.

Le lendemain, j'ai gouté de n'avoir, encore une fois que moi à gérer. Pas de cartable à vérifier, pas de gouter à préparer, pas de tartine à tartiner pour quelqu'un d'autre que moi. Pas de bol de lait renversé... Non seulement j'étais consciente de ce que ce déplacement pro m'offrait, mais en plus j'avais l'impression de le vivre dans mon corps. Un relâchement, un grand calme.

J'en étais là de mes réflexions quand j'ai tourné la clé dans la serrure de la porte d'entrée après une après midi de voyage retour. A la fois heureuse de retrouver les miens et pleine de ce que ce temps de pause familiale avait pu m'offrir. J'ai entendu 3 exclamations mélées "c'est maman!" et 3 têtes hilares du haut de l'escalier.
Et alors j'ai ouvert mes bras et tout mon corps a frémi de les retrouver.

Une fois couchés, j'ai rangé un peu, fait des yaourts et préparé les gouters. La pause était bien finie. Je me suis levée une fois dans la nuit pour apaiser un cauchemard et le petit déjeuné a été très animé.
Retour de Nantes...



2 commentaires:

  1. J'ai eu peu de moments de parenthèse, mais je les ai pleine goûtés, tout comme toi. Par contre, le retour est difficile, il faut reprendre le rythme !

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    1. Je n'avais pas été en déplacement depuis... des années mais j'ai vraiment apprécié et j'ai hâte de recommencer ( ce n'est pas prévu tout de suite) j'ai vite replongé dans le rythme familial mais la maison à besoin d'un grand coup de rangement !

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